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Aussi loin que l’on remonte dans l’histoire des techniques, on trouve des traces d’une préoccupation industrielle ( industria = action ou étude en latin ), au sens d’une activité consistant à mobiliser les talents et techniques de l’époque pour répondre avec rigueur aux besoins hommes. Certains datent ainsi la naissance de la manufacture de produit industiel moderne à manifestation des arsenaux de Venise, au début du XIIe siècle. Mais, dans les descriptions réputées, la manufacture de produit industiel débute avec le machinisme, pour continuer aujourd’hui son évolution vers des horizons numériques. La Fabrique de l’Industrie vous recommande de revenir sur l’histoire de la fabrication industirelle et sur les tenants et les changements de l’économie industrielle.

Au 19e siècle, l’union européenne et les États-Unis connaissent de grandes transformations financiers et sociales. Stimulés par les avancées techniques, ils s’industrialisent. C’est à cette époque que les chemins de fer ( et les premières locomotives fumantes ) apparaissent, au même titre que voit le jour le télégraphe, le appel téléphonique, et les journaux bon marché qui composent rouler plus vite d’air et les nouvelles. La croissance extraordinaire des villes fait de cet âge industriel une époque prodigieuse. La première révolution industrielle est généralement proposée comme le produit technique accompli à la fin du 18e s. et au début du 19e s.. Ainsi manifestation et l’amélioration de l’outil à vapeur pro en 1769, inventée par l’anglais James Watt permet d’actionner d’autres machines et change inévitablement les techniques de production. Cette période marque manifestation de la mécanisation qui érigera la manufacture de produit industiel en fondements de la structure économique de l’entreprise, se substituant ainsi à l’agriculture. L’extraction massive du charbon couplée à cette nouvelle machine à vapeur d’eau permet de mettre à disposition une énergie nouvelle qui permettra de donner une impulsion aux réseaux ferroviaires et aux partenariats financiers.

La transformation numérique signifie tout d’abord de peindre dans nos propres sites de fabrication les meilleures pratiques du marché. Par exemple, le transmission sans interruption des données de l’ingénierie et ensuite vers l’industrialisation et enfin vers la constitution. Cela permet d’éviter, parmi d’autres choses, des coûteuses et longues phases de réinjection de données. Cette permet aussi de réduire le time to market* de nos clients, à qui nous proposons des solutions d’automatismes et des logiciels. C’est une demande forte du marché et nous devons y répondre. enfin, dans la façon de faire marcher nos centres industriels, la numérique doit nous donner plus de souplesse de génération, une plus grande capacité à prendre soin des produits de plus en plus variés, avec une économie de matières et d’énergie.

Le déclin industriel français ne date pas d’hier. Les années s’ouvrent sur une chute brutale de la constitution manufacturière : -12, 5% entre le premier trimestre et le 4ème trimestre 93. L’économie française comme celles des autres pays avancés tombe en récession. Récession amplifiée, en France, par le durcissement de la politique monétaire : les taux d’intérêt flambent et les entreprises comme les ménages doivent se désendetter en sos. Cela met à terre la construction, un débloqué majeur de la manufacture de produit industiel, ce qui accentue sa perte.

Mais les conditions de travail ne sont pas roses. En plus de la déqualification des tâches, la modification de la loi sociale ( augmentation de la durée légale du temps de travail, travail de nuit, etc. ) détériore les relations dans les ateliers. Des déplacements revendicatifs vont apparaître notamment en 1917 contre l’inégalité des revenus, la fatigue la résultante cadences riches, l’absence d’initiative, la répétitivité des gestes, etc. Pour les tensions, l’etat va instaurer pour les usines de guerre des Comités définitifs de conciliation et d’arbitrage régionaux constitués de délégués ouvriers et de dirigeants. De leur aspect, les industriels misent sur le paternalisme et essaient de conseiller leurs ouvriers à affronter les difficultés du quotidien en accompagnant le ravitaillement, le logement, ou la garde des enfants.

Latécoére inaugurait en mai dernier sa toute nouvelle usine 4. 0 à Montredon, dans la région toulousaine, une structure vouée à convenir d’autant plus sa clientèle en limitant soins de production des pièces fabriquées. Au programme : des solutions RFID ( Radio Identification ), un suivi en temps réel des stocks, des opérations digitalisées avec certitude ( zéro papier ), une autonomie de 18h de ses machines et aussi un déchargement – chargement – contrôle des pièces robotisé. Cette smart factory représente avec ses 6000m2 37 millions d’euros d’investissement et est dorénavant le signe de la contemporanéité de Latécoère. Totalement digitalisée et connectée, la société vante même le jumeau numérique de son nouveau centre de fabrication, un site permettant la simulation continue des flux de fabrication et des conséquences sur l’optimisation de l’atelier la traçabilité des pièces ou encore la planification de la sécurité.

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